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Qu’est-ce que le stress oxydatif et quel est son rôle sur la santé métabolique?

Qu’est-ce que le stress oxydatif et quel est son rôle sur la santé métabolique?
p>Savez-vous pourquoi les antioxydants sont-ils bons pour vous? Parce-qu’ils contribuent à réduire le stress oxydatif de vos cellules qui peut être à l'origine d'un trouble métabolique. Mais à part une vague idée que les antioxydants sont bons pour la santé, il y a encore beaucoup de personnes qui ne savent pas réellement les propriétés des antioxydants sur l’organisme.

 

Les antioxydants sont des substances d'origine naturelle ou humaine qui vont protéger vos cellules contre le stress oxydatif. Brièvement, le stress oxydatif, c’est un à un état de déséquilibre dans vos cellules entre la production d'espèces réactives de l'oxygène (ERO) et la capacité de l'organisme à les détoxifier et à les neutraliser. Mais découvrons en détail ce qui signifie concrètement le «stress oxydatif».

"Pour comprendre comment les antioxydants peuvent nous protéger du stress oxydatif il faut comprendre ce qui se passe à l’intérieur de nos cellules."

Qu’est-ce que le stress oxydatif?

Pour mieux comprendre ce qu’est le stress oxydatif, nous allons faire appel à vous souvenir d’enfance, pensez à une balançoire à bascule. D'un côté de la balançoire, on trouve les antioxydants, de l'autre, il y a les fameuses molécules appelées « espèces réactives de l'oxygène » (ERO). Notre corps produit des ERO au cours du processus de création d'énergie. Normalement, les antioxydants maintiennent l'équilibre entre ces ERO et les empêchent de causer des dommages, votre balançoire à bascule est stable. Mais lorsque les ERO s'accumulent trop ou que les antioxydants ne parviennent pas à suivre, cela crée un déséquilibre appelé stress oxydatif. Pensez maintenant à votre balançoire qui penche d’un côté, il faut pouvoir la rééquilibrer.

 

Le stress oxydatif peut entraîner toutes sortes de problèmes de santé comme le manque d'énergie et fatigue, du stress, des problèmes de peau et bien d’autres. Alors, comment maintenir l'équilibre entre les ERO et les antioxydants ? Il faut agir sur tous les fronts : sur l’alimentation en consommant des aliments riches en antioxydants et sur sa vie quotidienne en gérant son stress et en faisant attention à son sommeil. Une supplémentation en ingrédients riche en antioxydants est aussi un bon moyen d’aider l’organisme à lutter contre le stress oxydatif.

Quelles sont les causes du stress oxydatif?

Le stress oxydatif peut être causé par divers facteurs.

1.Suralimentation


Une suralimentation et/ou une mauvaise alimentation riche en graisses, en sucres et en aliments transformés peut contribuer au stress oxydatif.

Notre corps produit des ERO lorsque nous consommons des glucides, des lipides et des protéines. Cependant, lorsque nous mangeons trop ou que nous ne recevons pas suffisamment de nutriments, notre corps peut produire trop d'ERO et provoquer un stress oxydatif.

Le stress oxydatif peut survenir lorsque nos cellules ont trop de nutriments à traiter. Cela se produit lorsque nous mangeons trop ou que nous ne faisons pas assez d'exercice. Des études ont d’ailleurs montré qu'une suralimentation extrême pouvait entraîner une augmentation de la production de stress oxydatif pouvait qui peut endommager les cellules et contribuer à des problèmes de santé. Par exemple, une étude coréenne(1) a montré que les hommes qui mangeaient 3 500 calories par jour pendant une semaine présentaient une augmentation de la production de stress oxydatif et généraient plus de ERO que d'antioxydants. Cela signifie que leur organisme ne pouvait pas faire face à l'excès de stress oxydatif produit par la suralimentation.

D'autres études ont établi un lien entre les niveaux élevés de triglycérides postprandiaux (graisses utilisées pour stocker les calories supplémentaires) et le stress oxydatif(2). Dans l'ensemble, il faut retenir que le fait de trop manger et de ne pas faire suffisamment d'exercice peut entraîner un stress oxydatif et d'autres problèmes de santé.

Il faut donc manger en quantité suffisante et limiter les excès pour éviter à l’organisme de gérer les nutriments non utilisés.

 

2.Alimentation trop riche

 

Une consommation excessive de protéines ou de malsaines peut contribuer au stress oxydatif en produisant davantage d'ERO au cours du processus de digestion et de métabolisme.

Lorsque nous consommons certains aliments, tels que la crème ou des quantités élevées de glucose, ils peuvent contribuer au stress oxydatif. Dans une étude, les participants qui ont bu de la crème riche en graisse ont connu des niveaux élevés de ERO qui sont restés élevés pendant trois heures, tandis que ceux qui ont bu une boisson protéinée ont vu leurs niveaux de ERO revenir à la normale(3). Ces molécules (ERO) vont ensuite causer du stress oxydatif et endommager les cellules. 

 

3.L’alcool

 

L'alcool est une autre cause potentielle de stress oxydatif et peur réduire la capacité de l'organisme à les détoxifier et à les neutraliser.

En effet, l'alcool peut inciter l'organisme à créer davantage de stress oxydatif de différentes manières. Cela arrive par exemple lorsque l'alcool est décomposé par l'organisme. Lorsque l'alcool est métabolisé, le corps forme des sous-produits qui stimulent l'activité de la chaîne de transport d'électrons, ce qui entraîne une surproduction de ERO et donc de stress oxydatif.

Par ailleurs, certaines études ont montré que l'alcool lui-même pouvait réduire les niveaux de certains antioxydants et augmenter les biomarqueurs du stress oxydatif. Par exemple, une étude(4) réalisée en 2004 par l'European Journal of Clinical Nutrition sur 53 femmes ménopausées ayant consommé 30 grammes d'alcool par jour pendant huit semaines (environ deux verres) a révélé que les niveaux d'α-tocophérol (un antioxydant) diminuaient tandis que les marqueurs du stress oxydatif augmentaient.

4.L'exposition aux rayons UV du soleil

 

Une exposition prolongée aux rayons UV peut également provoquer un stress oxydatif en produisant un excès de stress oxydatif dans la peau, ce qui peut endommager les cellules et contribuer au vieillissement prématuré.


Certains types d'UV peuvent déclencher la production de stress oxydatif par l'organisme. Environ 95 % des UV que vous rencontrez sont des UVA, qui ont une plus grande longueur d'onde mais moins d'énergie que les UVB et les UVC. Les UVA peuvent pénétrer dans la peau et atteindre des molécules spécifiques qui absorbent la lumière, comme la mélanine ou l'ADN lui-même. Ces molécules absorbent la lumière sous forme d'énergie, ce qui les place parfois dans un état "excité" ou plus énergétique. Elles peuvent à leur tour exciter les molécules voisines, y compris l'oxygène, générant ainsi des ERO et donc du stress oxydatif.

 

5.Le stress chronique

Le stress chronique peut entraîner la production d'un excès de cortisol, une hormone qui peut endommager les cellules au fil du temps.

Des études portant sur des facteurs de stress réels ont établi un lien entre le stress psychologique et le stress oxydatif. Une étude de 2004 a analysé le sang de 15 étudiants en médecine avant et après des examens importants afin de trouver des biomarqueurs de stress oxydatif . Dans les jours précédant les examens, les étudiants présentaient des taux d'antioxydants plus faibles et des niveaux plus élevés de lésions de l'ADN et des lipides. Cela suggère que le stress oxydatif avait déjà balayé leurs cellules pendant cette période de stress(5).

D’autres études ont aussi étudié l’impact du stress professionnel et le stress oxydatif. Une étude menée au Japon, par exemple, a montré une corrélation entre un marqueur du stress oxydatif et la charge de travail perçue par les travailleuses, le stress psychologique et l'impossibilité d'atténuer ce stress(6). Une étude similaire menée en Espagne a mis en évidence une corrélation un autre biomarqueur du stress oxydatif, et des niveaux élevés de stress lié au travail(7).

 

6.La pollution

Différents types de comme la pollution de l'air ou les toxines environnementales, peut également générer contribuer au stress oxydatif.

La pollution atmosphérique peut également perturber l'équilibre entre les EROet les antioxydants, entraînant un stress oxydatif. C'est particulièrement vrai pour un type de pollution atmosphérique. Plusieurs études ont montré que les composants de la pollution atmosphérique, qui comprennent des métaux ou d'autres composés, génèrent du stress oxydatif à l'intérieur des cellules lorsqu'ils pénètrent dans l'organisme(8). Selon une étude de 2018(9), les polluants particulaires peuvent aussi être considérés comme des "oxydants puissants" et peuvent conduire les cellules à une mort prématurée.

Quel est l’impact du stress oxydatif sur la santé métabolique?

La recherche montre de plus en plus que l'hyperglycémie (un niveau de sucre élevé dans le sang) déclenche une chaîne de réactions conduisant au stress oxydatif pouvant augmenter le stress oxydatif des cellules et entrainer à terme des maladies chroniques comme le diabète type II(10). D’autres études ont également démontré que le stress oxydatif pouvait entrainer une résistance à l'insuline, les cellules du corps deviennent moins réactives à l'insuline, ce qui conduit à des niveaux élevés de sucre dans le sang(11). Le stress oxydatif peut aussi contribuer au développement des maladies cardiovasculaires en endommageant la paroi interne des vaisseaux sanguins, en favorisant l'inflammation et en contribuant à la formation de plaques.

Que pouvez-vous faire pour lutter contre le stress oxydatif?

Vous pouvez vous concentrer sur 2 objectifs : augmenter le niveau d'antioxydants dans votre organisme (en activant les voies de production d'antioxydants de l'organisme ou en les obtenant par l'alimentation) et éviter les déclencheurs de la production de stress oxydatif (limiter l’exposition au soleil, l’alcool). Gardez à l'esprit qu'il n'existe aucun moyen d'éviter totalement le processus de production de stress oxydatif et ce ne serait pas une bonne idée de le faire il va contribuer à l’équilibre de votre organisme (souvenez-vous de la balançoire) et il fait partie du fonctionnement naturel et sain d'une cellule. Voici quelques conseils santé pour vous aider.

 

Conseil n°1: activer la production d’antioxydants

Vous pouvez privilégier une alimentation riche en antioxydant et la compléter aussi avec des suppléments pour une action encore plus efficace.

Les antioxydants sont des enzymes et des molécules qui ont le pouvoir de "récupérer", c'est-à-dire de rechercher et de neutraliser d'autres molécules susceptibles de provoquer des réactions nocives. Ils peuvent également se lier à certains métaux qui vont favoriser l’apparition du stress oxydatif ou agir comme des équipes de réparation cellulaire qui vont nettoyer les dommages causés par le stress oxydatif.

Certains scientifiques ont remarqué que des légumes verts à feuilles comme le brocoli, la roquette, le bok choy, le chou frisé, les choux de Bruxelles pouvait contribuer à réduire le stress oxydatif(12). La curcumine, que l'on trouve dans le curcuma peut aussi s’avérer utile(13).

Des recherches suggèrent aussi qu'un groupe de composés appelés alkyl-catéchols, plus connus sous le nom d’aliments fermentés, peuvent aussi aider vos cellules à lutter contre le stress oxydatif. Ces aliments étaient d’ailleurs autrefois répandus dans les régimes alimentaires anciens. L'étude en question souligne également que les régimes occidentaux actuels sont souvent dépourvus de ces composés(14), une supplémentation à base d’actifs connus pour lutter contre le stress oxydatif peut donc être recommandée (notre cure de minéraux essentiels contient plusieurs minéraux qui possèdent cette fonction). Le kimchi est très connu comme système de défense antioxydant(15). D’autres études recommandent également des aliments tels que le thé vert, les protéines maigres, le saumon ou encore les oignons ou l'ail pour apporter des antioxydants qui aideront à lutter contre le stress oxydatif(16).

"Un sommeil régulier est donc un moyen recommandé maintenir l'équilibre entre le stress oxydatif et les antioxydants."


Conseil n°2: prendre soin de soi au quotidien et adopter des habitudes qui vous font du bien

Nos habitudes de la vie quotidenne jouent également un rôle dans le maintien de niveaux sains d'antioxydants et dans la prévention de l'apparition du stress oxydatif.

Dormir suffisamment en est un exemple. De nombreuses études animales ont montré que le manque de sommeil peut augmenter les niveaux de stress oxydatif dans le cerveau et que les dommages semblent se manifester ailleurs dans le corps, comme dans l'intestin(17).

Une étude réalisée en 2018 sur des mouches des fruits a révélé que les animaux souffrant d'une perte chronique de sommeil ont tendance à accumuler plus de ERO dans les tissus cérébraux, et que ces niveaux élevés de ERO réduisent le sommeil(18). Mais le sommeil lui-même agit comme un antioxydant, aidant à diminuer le stress oxydatif. La diminution du stress oxydatif pendant le sommeil envoie un signal biologique qui favorise l'éveil, réinitialisant ainsi le cycle.

L'exercice physique est un autre moyen de gérer le stress oxydatif. L’exercice physique peut stimuler la production de stress oxydatif à court terme mais il va aussi agir antioxydant. Une étude portant sur 34 hommes a révélé des niveaux plus élevés d'antioxydants après une seule séance de vélo, qu'ils aient fourni un effort maximal ou modéré. Au fil du temps, cependant, l'entraînement semble renforcer les réponses antioxydantes(19). Une petite étude portant sur 16 femmes souffrant d'obésité et ayant suivi un programme d'exercice de six mois (une heure d'exercice, trois fois par semaine) a révélé une augmentation des taux d'enzymes antioxydantes clés, même lorsque les femmes étaient au repos(20).

Conclusion

En conclusion, le stress oxydatif est un état qui survient lorsqu'il y a un déséquilibre entre la production d'espèces réactives de l'oxygène (ERO) et la capacité de l'organisme à les neutraliser à l'aide d'antioxydants. Ce déséquilibre peut entraîner toute une série de problèmes de santé dont on aimerait bien se passer.

Mais heureusement, il est facile d’agir au quotidien pour réduire le stress oxydatif et améliorer votre santé métabolique. Avec un régime alimentaire varié, en évitant les aliments transformé, en pratiquant une activité physique régulière et des techniques de réduction du stress vous pourrez contribuer à réduire efficacement le stress oxydatif.

Outre ces facteurs liés au mode de vie, des minéraux essentiels comme le chrome et le zinc peuvent également jouer un rôle dans le maintien d'un métabolisme sain. Le chrome, par exemple, est impliqué dans la signalisation de l'insuline et le métabolisme du glucose, tandis que le zinc est essentiel pour le métabolisme des glucides, des graisses et des protéines.

Conseil d'expert Lyfto: la Cure On The Rocks va justement soutenir votre métabolique, maintenir vos fonctions cognitives et contribuer au bon métabolisme des sucre. Grâce aux minéraux essentiels, vous aurez une source suffisante d'antioxydants.

Dans l'ensemble, la réduction du stress oxydatif et le soutien de la santé métabolique sont des processus à multiples facettes qui nécessitent une approche globale de l'alimentation, du mode de vie et de la supplémentation. En prenant des mesures pour réduire le stress oxydatif et favoriser la santé globale, nous pouvons contribuer à une vie longue et saine.



Ce que dit la science:
(1)https://www.cambridge.org/core/journals/british-journal-of-nutrition/article/antioxidant-enzymes-induced-by-repeated-intake-of-excess-energy-in-the-form-of-highfat-highcarbohydrate-meals-are-not-sufficient-to-block-oxidative-stress-in-healthy-lean-individuals/B315BD2322148DC868A952DB44B82BF6
(2)https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1742-1241.2009.02146.x
(3)https://academic.oup.com/ajcn/article/75/4/767/4689384?login=false#109564187
(4)https://www.nature.com/articles/1602051
(5)https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/10253890400012685
(6)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11317710/
(7)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16679882/
(8)https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2468202020300140
(9)https://www.hindawi.com/journals/bri/2012/493894/
(10)https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6628012/, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5833737/
(11)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22305519/
(12)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22752583/
(13)https://www.nature.com/articles/s41598-021-87225-8
(14)https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0148042#sec024
(15)https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1756464617301044?via%3Dihub
(16)https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6770193/#B133-nutrients-11-02073, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11673117/
(17)https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4402503/
(18)https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.2005206#pbio-2005206-g006
(19)https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21436993/
(20)https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S004763740800002X?via%3Dihub




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